de Saint-martory
Article écrit par J-J Navarro
BRANDON : HALHAR / HARO / HARC / HAR en occitan et gascon.
Chaque année dans les Pyrénées, la Saint Jean ce célèbre avec ferveur autour d’un feu. Ce feu est le signe la transmission et de la régénération des liens sociaux et le renforcement des sentiments d’appartenance, d’identité et de continuité. En effet depuis l’antiquité, on atteste de fêtes au moment du solstice d’été, en Phénicie et en Syrie on célébrait la mort du dieu Tammuz, qui, suivant le mythe passe une partie de l’année aux enfers (l’été, où la végétation est brûlée par le chaud soleil). Ces traditions auraient été transformées en fête de la Saint Jean par la chrétienté. Six mois avant Noël, c’est le début de l’été et la naissance de Saint Jean Baptiste, cousin de Jésus Christ. A Paris un énorme bûcher Place de Grève était allumé par le roi de France jusqu’à Louis XIV en 1648.
Aujourd’hui la tradition perdure, on prépare l’arbre : c’est la halhada, puis juste avant le solstice, on « quille » le brandon, on lui ajoute de la paille dans les fentes générées par les coins cunhs, on l’entoure d’un bûcher de branches et de petit bois créant ainsi une base que « les officiels »ou les enfants ou le dernier marié de l’année, embrasent. En 2015 les fêtes du feu de solstice d’été ont été inscrites la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par L’UNESCO pour l’Espagne Val d’Aran, L’Andorre, et le Comminges pour la France